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Les grands écrivains
05/03/2005 23:35
Alexandre Dumas Alexandre Dumas naît à Villers-Cotterets le 24 juillet 1803. Il est le fils du général républicain Alexandre Davy-Dumas, lui même fils du marquis Davy de La Pailleterie et d’une esclave noire, Tiennette Dumas, dont il a pris le nom. Sa mère est fille d’un négociant de Villers-Cotterets. C’est elle qui, restée veuve en 1806, élève seule son fils. Son éducation est médiocre. Il passe plus de temps à parcourir les sentiers forestiers de la forêt de Retz que sur les bancs de l’école. Il devient clerc de notaire mais part rapidement à Paris chercher fortune. Il est accueilli par le général Foy qui, lui reconnaissant quelque talent d’écriture, lui procure une place à la chancellerie du Duc d’Orléans. Alexandre Dumas profite de ses loisirs pour parfaire son éducation. Il rêve de vivre un jour de sa plume. Il débute en 1826 par ses Nouvelles. Il se tourne ensuite vers le genre dramatique. La première représentation d’Henri III et sa cour, le 11 février 1829 est un événement, qui marque la révolution romantique. Le duc d’Orléans, qui assiste à la représentation, engage immédiatement Alexandre Dumas comme bibliothécaire. C’est le début d’une carrière publique et littéraire exceptionnelle : près de 300 ouvrages signés, dont certains écrits avec ses collaborateurs. Alexandre Dumas, nourri de ses vagabondages en forêt de Villers, est le plus populaire des écrivains de l’époque romantique, avec ses drames (La Tour de Nesle, Kean) et bien sûr ses romans (Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, le Comte de Monte-Cristo, la Reine Margot, la Dame de Monsoreau…). Voyages, engagement politique, ruines successives, maîtresses nombreuses… la vie d’Alexandre Dumas est à elle-seule un roman. Dernier épisode en 2002 : le transfert de ses cendres du cimetière de Villers-Cotterêts (sa seconde demeure post-mortem) pour les honneurs du Panthéon.
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Les grands écrivains
05/03/2005 23:36
Jean Racine Fils d’un contrôleur du grenier à sel, Jean Racine nait à la Ferté Milon en 1639. Orphelin à l’age de trois ans, il est élevé par sa grand-mère qui l’inscrit dans un collège dirigé par des jansénistes, puis à Granges, dont l’enseignement est celui de Port-Royal. C’est là qu’il acquiert le goût de la littérature classique. En 1658, il part à Paris, au collège d’Harcourt, là encore dirigé par des jansénistes. Destiné par sa famille à une carrière ecclésiastique, il rêve de devenir poète ou auteur de théâtre. Sa première œuvre est une ode dédiée à Marie-Thérèse d’Autriche, composée en 1660 à l’occasion du mariage de Louis XIV. Il passe un an chez un oncle maternel, à Uzès : ce chanoine lui promet en vain un bénéfice ecclesiastique. Il revient à Paris, y fait la connaissance de Boileau et de Molière. Sa première tragédie La Thébaïde ou Les Frères Ennemis est créée en 1664 par Molière, ce qui lui permet d’être inscrit sur la liste des gratifications royales aux gens de lettres. Il se fâche pourtant bientôt avec Molière, confiant sa pièce suivante, Alexandre Le Grand à la troupe rivale, l’hôtel de Bourgogne. En 1666, il rompt également avec les jansénistes à la suite d’une polémique sur la moralité au théâtre. En 1667, il " enlève " à Molière l’une de ses actrices pour lui confier le rôle titre d’Andromaque : la tragédie est créée à la cour, chez la reine et devant le roi et rencontre un vif succès. C’est le début d’une période de gloire pour Racine : Britannicus, en 1669, Bérénice, en 1670, Bajazet, en 1662, Mithridate, en 1673, Iphigénie en Aulide, en 1674 et enfin Phèdre, en 1677. Parallèlement, il entre en 1673 à l’Académie Française, il reçoit la charge de trésorier de France au bureau des finances de Moulins (ce qui lui procure de confortables revenus). Il se marie en 1677 avec Catherine de Romanet, dont il aura sept enfants. Il reçoit cette année-là la charge d’historiographe royal, l’année suivante celle de gentilhomme ordinaire du roi. Racine est un courtisan, entièrement voué à son roi, mais il se tourne à nouveau vers le jansénisme et ses principes religieux austères. Il abandonne sa carrière dramatique. En 1689 cependant, à la demande de Madame de Maintenon, pour les jeunes filles de Saint-Cyr, il crée Esther et l’année suivante, Athalie. Ses dernières œuvres sont des poèmes religieux. Il meurt le 21 avril 1699.
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Les grands écrivains
05/03/2005 23:38
Jean de La Fontaine Il naît à Château Thierry en 1621 : sa mère, devenue veuve d’un riche négociant, a épousé Charles de la Fontaine, maître des Eaux et Forêts. Il est élevé au collège de Reims, part à Paris suivre des études de droit. Il obtiendra bien le titre d’avocat, mais en usera très peu. En avril 1641, il entre à l’Oratoire, croyant avoir une vocation religieuse. Il en ressort bientôt, et partage dès lors sa vie, quelque peu désœuvrée, entre Paris et Château-Thierry. Un jour, un officier déclame devant lui une ode de Malherbe : pour la Fontaine, c’est une révélation. Il se passionne pour la poésie, la littérature, se met à étudier les anciens, les modernes.
En 1647, il épouse une jeune fille fortunée et acquiert en 1652 la charge de Maître des Eaux et Forêts. Il exerce sa charge sans enthousiasme. Son mariage se solde par une séparation à l’amiable. Il finit par s’établir à Paris et devient le poète du surintendant Fouquet, moyennant une pension de 1000 livres. Quand, sept ans plus tard en 1661, Fouquet tombe en disgrâce, il plaide sa défense dans une élégie, la VI’, et dans son Ode au Roi (1663). En 1664 et 1671, il écrit ses Contes et Nouvelles. C’est en 1668, à l’âge de 47 ans qu’il commence à publier ses livres de Fables, inspirées de divers auteurs, mais écrites dans un style très original. Il en écrira 239, réunies en 12 livres, dont le dernier parut en 1694. Durant ces années, ayant abandonné sa charge de Maître des Eaux et Forêts et dilapidé toute sa fortune, il bénéficie de l’hospitalité de ses amis et protecteurs. Il a plus de 60 ans, lorsqu’enfin, il est reçu, en 1684, à l’Académie Française.
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Les grands écrivains
05/03/2005 23:41
Paul Claudel Né en 1868 à Villeneuve-sur-Fère, il mena deux carrières en parallèle : celle de diplomate et celle d’écrivain. Le catholicisme, auquel il se convertit très tôt, marquera toute son œuvre. Reçu au concours des Affaires Etrangères, il est nommé vice-consul à New York en 1895, puis à Boston. Il écrit L’Echange durant cette période. Il représente la France en Chine (Changhaï, Pékin) entre 1894 et 1899 et écrit son Art Poétique. Il revient en France quelque temps, hésitant à devenir moine, puis repart et écrit Le Partage de Midi en 1905 et Les Cinq Grandes Odes. Nouveau séjour en France, nouveau départ pour Franfort et Hambourg. Il écrit L’Otage, le Pain dur, le Père Humilié, l’Annonce Faite à Marie. En 1921, il est nommé Ambassadeur à Tokyo où il écrit Le Soulier de satin. Il sera ensuite nommé à Washington jusqu’en 1927. Bruxelles sera son dernier poste. Il passe ses dernières années entre Paris et l’Isère, dans son château de Brangues.
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Les grands écrivains
05/03/2005 23:45
Jules Husson Champfleury Il est l’une des figures les plus marquantes de l’école réaliste. Ses romans, Les Bourgeois de Molinchart (1855), La Succession Le Camus (1857), Les Amoureux de Sainte-Périne (1859) tirent leur inspiration de la vie quotidienne de sa ville natale, Laon. Touche-à-tout littéraire, il est aussi critique d’art, redécouvre par exemple les Frères Le Nain, se passionne pour des sujets aussi divers que la daguerrétypie, les chansons françaises et pour les faïences sur lesquels il éditera une Histoire des faïences patriotiques sous la révolution (1866) Il est nommé conservateur du musée de la céramique à Sèvres en 1872. |
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Bénédictin et poète |
Gautier de Coincy Moine de Saint-Médard à Soissons, il devient prieur de Vic-sur-Aisne, puis Grand Prieur de Saint-Médard. Une vie sans histoire s’il n’avait composé avec passion durant les 59 ans de son existence les 30 000 vers des Miracles de Notre-Dame. S’il est aujourd’hui tombé en désuétude, il fut considéré pendant 300 ans comme l’un des plus grands poètes de la langue française. Son œuvre, éditée dans toutes les langues, est longtemps restée inédite en français. Il est le premier à avoir introduit la langue française dans les textes religieux et par là même, à avoir permis aux bourgeois et au peuple d’accéder à une culture jusque-là réservée au clerc. Il est également, pour les poètes, l’inventeur de l’octosyllabe et, pour les musiciens, un précurseur de la polyphonie. |
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